Qu’est-ce que le sociofinancement ?
Vous aimeriez lancer une campagne de sociofinancement ou cherchez simplement à savoir ce que c’est ? Vous êtes au bon endroit !
Grâce à notre guide complet sur le sociofinancement (ou crowdfunding comme aiment l’appeler les plus branchés d’entre nous), vous deviendrez un·e vrai·e pro du sujet en un rien de temps!
Ça commence… Maintenant !
Sociofinancement : définition
Le sociofinancement, c’est l’art d’organiser une collecte de fonds auprès du public pour financer un projet d’entreprise, une idée artistique ou pour aider une cause.
En réalité, tout est dit dans le nom. « Socio » pour social et « financement » pour, eh bien, financement. C’est donc une méthode de financement de projets portée par les gens (et non par des investisseurs ou par papa et maman).
Si vous avez une idée du prochain projet qui fera un succès planétaire, de livre fantastique avec des vampires extra-terrestres ou d’un événement super engagé pour sauver les dauphins du monde, le sociofinancement peut donc être très intéressant pour vous !
Le sociofinancement en ligne
Le sociofinancement a d’une certaine manière toujours existé, bien qu’il ait surtout gagné en popularité au XVIIIe siècle. Au départ, ce type de financement existait surtout dans le cadre d’initiatives caritatives pour aider les gens à se mobiliser pour un projet commun.
Un exemple emblématique est la collecte de fonds que le journaliste Joseph Pulitzer a lancé pour construire le piédestal de la statue de la Liberté.
Or, avec l’avènement du sociofinancement en ligne, son utilisation s’est encore plus démocratisée, voire, a explosé, car il n’est désormais plus nécessaire d’être une personnalité connue ou puissante pour lancer une initiative de ce type.
Aujourd’hui, le sociofinancement est à la portée de tous. Il suffit d’une bonne idée, d’une bonne dose de motivation pour communiquer son projet et les gens donneront.
(Ah! Et n’oublions pas qu’il faut aussi choisir quelle plateforme de sociofinancement utiliser pour son projet. Mais on y reviendra un peu plus loin.)
Quels sont les 4 types de sociofinancement ?
Classiquement, on dit qu’il existe 4 types différents de financement participatif (ou crowdfunding) :
- Le don sans contrepartie : qui fait appel à la générosité des gens, qui, de leur côté, ne s’attendent à rien en retour. C’est souvent ce type de sociofinancement que l’on peut voir dans le cadre de projets à but non lucratif/humanitaires ;
- Le don (ou prévente) avec contrepartie : ici, les gens donnent, car ils savent qu’ils obtiendront un petit quelque chose en échange. On voit souvent cette approche pour financer des projets de jeux vidéo indépendants, des films, des livres, etc. ;
- Le prêt participatif : le prêt participatif, c’est un peu comme un investissement en bourse. L’idée est de prêter de l’argent à une entreprise ou un porteur de projet, dans le but d’obtenir un remboursement majoré en fonction d’un taux d’intérêt assez élevé (si le projet arrive à terme et que tout se passe bien) ;
- L’investissement en capital : ce type de sociofinancement ressemble encore plus à un investissement en bourse, car il s’agit d’investir dans une entreprise en échange d’actions ou de parts sociales. La grande différence est que le financement se fait sur les différentes plateformes de financement au lieu des canaux « traditionnels » boursiers.
Voilà pour notre description sommaire des 4 types de sociofinancement. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez aussi lire notre article destiné à définir le crowdfunding et ses modes de fonctionnement.
Quelques exemples de sociofinancement
1. Un jeu vidéo
Un développeur de jeux vidéo indépendant qui demande 15 000 $ en échange d’un accès anticipé à son jeu et de quelques accessoires uniques.
2. Un don pour lutter contre la pauvreté
Un citoyen de Montréal qui, face à l’augmentation du nombre de sans-abris dans les rues de sa ville bien aimée, décide de lancer une récolte de dons pour l’organisation Centraide du Grand Montréal.
3. Un produit innovant
Un entrepreneur qui souhaite commercialiser le tout nouveau téléphone qui pourra venir concurrencer le fameux iPhone. Contre chaque don de 1000 $ et plus, il propose des parts de son entreprise en cours de création.
4. Un espace créatif
Dans sa campagne de sociofinancement, une investisseuse en immobilier décide de faire appel au prêt participatif pour créer un nouvel espace créatif en plein centre-ville. Elle compte rembourser les prêteurs en fonction d’un taux d’intérêt de 7 % lorsque le projet sera complété et que les revenus commenceront à retomber.
Qui peut investir dans une campagne de sociofinancement ?
Toute personne qui le souhaite peut participer à une campagne de sociofinancement ! Le sociofinancement, ce n’est pas la bourse, et conséquemment, il n’y a pas de restrictions particulières quant au profil de personne qui peut ou ne peut pas investir.
Il suffit d’avoir les fonds et de bien comprendre les contreparties (et/ou les risques) associées à une telle campagne.
Comment faire une campagne de sociofinancement ?
Vous souhaitez mettre en place une campagne de sociofinancement? Alors, pour commencer, il faut choisir votre site de sociofinancement (sur quelle plateforme vous souhaitez lancer votre projet).
Et bien sûr, on vous recommande Tiing, qui est la plateforme la plus simple et la moins chère sur le marché! 😉 Mais au lieu de nous croire sur parole, vous pouvez aussi lire notre article comparatif des meilleures plateformes de crowdfunding au Canada.
Les grandes étapes d’une campagne de sociofinancement
1 – La préparation
Pour définir votre objectif, vos ambitions et votre stratégie. Car comment un capitaine peut-il arriver à bon port s’il ne sait pas où il va ?
On recommande donc de prendre le temps de bien dessiner le cadre de votre projet, de définir avec précision l’objectif financier et de penser aux récompenses que vous offrirez aux contributeurs (le cas échéant).
N’oubliez pas de penser à votre plan de communication! Si vous souhaitez que votre sociofinancement rayonne, mieux vaut sortir votre chapeau de stratège et tout mettre en œuvre pour maximiser sa visibilité. Utilisation des réseaux sociaux, partage de votre campagne, publication d’une ou plusieurs vidéos pour présenter le projet, etc.
Objectif : tout mettre en place pour faire le plus gros buzzzz !
2 – Lancement et optimisation de votre campagne
Une fois que vous avez finalisé votre master plan pour exploser tous les records, vient le temps de lancer votre campagne.
Faites en sorte de lui trouver un nom qui frappe et de l’optimiser sur des mots-clés. Mieux votre page sera optimisée (on pense SEO) et plus il y aura de chances qu’elle ressorte sur les moteurs de recherche et qu’elle attire des dons. En attirant plus de dons et d’interactions, elle a de meilleures chances d’être mise à l’avant sur la plateforme que vous avez choisie (ce qui risque d’engranger encore plus de dons).
3 – La promotion !
Une fois que tout est en place, c’est le temps de mettre en action le plan que vous avez minutieusement préparé. Mettez le paquet et surtout, pensez à rester à l’écoute de ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
L’idée, c’est de rester agile pour rebondir de la bonne manière si le vent tourne en votre faveur ou si vous sentez les balbutiements d’un bad buzz.
Pensez à interagir avec les donateurs·trices et à les remercier.
4 – La conclusion de la campagne
Une fois votre objectif financier atteint ou votre campagne arrivée à échéance, certaines interactions clés vous permettent de garder les donateurs·trices dans vos bonnes grâces.
Par exemple, n’oubliez pas de remercier tous ceux et celles qui ont contribué à votre projet et rappelez-leur quelle est l’utilisation que vous ferez de cet argent.
Si vous aviez promis des contreparties, rappelez lesquelles et donnez une idée de leur délai de livraison (bien sûr, les dates peuvent parfois changer, mais une date approximative est déjà mieux que rien).
Puis, il ne reste qu’à récupérer les dons et à les utiliser pour accomplir votre projet.
Comment réussir son sociofinancement ?
D’abord, rappelons qu’il n’y a pas de recette magique qui fonctionne à tous les coups. Parfois, les circonstances font qu’un sociofinancement sera extrêmement populaire à un moment donné et qu’un autre sociofinancement du même type fera un flop à un autre moment.
Il est donc difficile de TOUT prévoir, surtout qu’il y a une partie qui repose sur la psychologie humaine.
Malgré cela, certains facteurs clés peuvent vous servir de lignes de conduite.
Voici les principaux facteurs de réussite :
- La pertinence de votre campagne de sociofinancement : si le projet n’intéresse que vous et ne résonne pas du tout auprès des autres, il va sans dire que votre projet risque de ne pas aller très loin ;
- La qualité de votre campagne : celle-ci doit être attrayante et bien détaillée. Si vous présentez un projet à la va-vite, avec trop de fôtes d’ortograf, elle risque d’avoir un peu moins de succès ;
- La commu ! : plus vous avez une communauté engagée et plus celle-ci risque de donner. On s’entend que certains influenceurs partent avec une trèèès lonnnguuue avance à ce niveau. En effet, c’est beaucoup plus simple d’engager une communauté dans un projet si celle-ci nous suit déjà. Or, si vous n’êtes pas déjà populaire sur les réseaux, rien ne vous empêche de mobiliser une communauté autour de votre campagne. La clé est dans l’art de bien communiquer ;
- La visibilité ou l’invisibilité de votre campagne : plus votre campagne est visible sur les médias sociaux et dans les médias en général, et plus celle-ci risque d’attiser la curiosité d’inconnus.
Est-il possible de faire du sociofinancement par soi-même ?
Bien sûr! Rien n’oblige à être une entreprise multinationale ou un groupe d’experts en sociofinancement pour lancer sa campagne.
C’est la toute la beauté du sociofinancement en ligne!
Il suffit d’une bonne idée, de bien la présenter et celle-ci peut prendre son envol grâce à la magie du web!
Pour lancer votre première campagne de sociofinancement, c’est aussi facile que d’appuyer sur un bouton.
Et le meilleur site de financement participatif, c’est quoi ?
En toute non-objectivité, nous vous dirons, bien sûr, que c’est Tiing ! Notre super plateforme de sociofinancement made in Québec.
Mais en réalité, outre l’aspect non-objectif, nous sommes aussi fiers de rappeler (objectivement cette fois) que notre plateforme est l’une des plus simples et des moins chères sur le marché !
Au final, la simplicité d’utilisation de la plateforme vous donne plus de jus de cerveau à donner à votre campagne (au lieu de le perdre pour comprendre la plateforme), et vous finissez avec plus d’argent pour votre projet!
C’est-tu pas beau, ça !
Les risques du sociofinancement
Si vous donnez sans avoir un objectif de retour sur investissement, alors les risques sont quasi nuls, voire inexistants.
Or, si vous participez à une campagne de sociofinancement avec l’objectif de prendre part à une entreprise ou d’obtenir un retour sur investissement, rien ne garantit que cette expérience sera positive ou négative.
Comme les actions achetées à une entreprise par l’entremise du sociofinancement ne sont pas cotées en bourse, elles peuvent être difficiles à revendre. Il faut aussi noter que les actions ne sont pas non plus protégées par le Fonds canadien de protection des investisseurs. Il n’y a donc aucun filet de sécurité si le projet ne fonctionne pas.
De plus, le taux d’entreprises en démarrage qui échouent sur le long terme est assez élevé. Et comme le sociofinancement est beaucoup moins encadré par la législation, vous risquez de perdre votre investissement, et ce, sans aucun recours si l’entreprise fait faillite.
Il faut donc investir de l’argent dont vous n’avez pas besoin et choisir un projet en lequel vous croyez vraiment !
Vous vous demandez quelle plateforme de sociofionancement choisir ?
On a déjà parlé dans cet article, mais bien sûr, on vous recommande Tiing pour la simplicité d’utilisation et pour les frais qui sont parmi les plus bas sur le marché (1$ par participation + 4%).
Mais si, avant de passer à l’action, vous souhaitez comparer de façon autonome les différents acteurs du marché, voici ce que vous devez regarder :
Les frais, la facilité de création d’une campagne et de récolte des dons, le support offert, la réputation de la plateforme, les types de sociofinancement proposés (certaines plateformes sont spécialisées sur certains sujets) et la communauté existante sur la plateforme.
Comment fonctionne le sociofinancement au Québec ?
Il n’y a pas de différence majeure entre le sociofinancement au Québec, au Canada et le sociofinancement aux États-Unis et en France, par exemple. On peut noter la présence de l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui agit comme un régulateur et un protecteur dans ce domaine au Québec (et qui n’hésite pas à rappeler que, lorsque l’on participe à une campagne de sociofinancement dans le but de faire fructifier ses avoirs, il y a toujours un risque).
Sinon, la logique est la même, peu importe le pays. On lance une campagne, on essaie de faire le maximum de bruit et on récolte les dons en vue d’atteindre ses objectifs.
Alors, si vous avez bien compris les principes de base du sociofinancement, vous avez toutes les connaissances requises pour lancer votre campagne de financement au Québec !